De Lizy sur Ourcq au Trilport via la Thérouanne, en 2 mots et 3 photos (ou guère plus)
Circuit de la Ferte-Alais-Malvoisine
Le voyage en train a pris des allures de café philosophique pour les six volontaires.Arrivés tardivement (9h40; train oblige) à La Ferté-Alais mais n’oubliant pas le café-arrêt technique du démarrage, ils ont commencé la randonnée dans la fraicheur (une des 2 photos montre la croute glacée sur une plante) mais sous un beau soleil et la couleur bleue du ciel si particulière en janvier; avantage: le sol était dur. Des traces blanches sur les feuilles , et les éclats de cristaux sur les plantes nous ont persuadé que l’hiver était là. Le parcours a été agrémenté par les interventions d’un jongleur des mots: merci! 50% du parcours dans ou à proximité de la forêt ( le début du parcours). Un chemin bien balisé pour la partie GR. Quelques belles montées, la traversée de restes de l’exploitation des carrières de grès ..et une réplique des rochers de Fontainebleau ( l’autre photo jointe), les Roches aux Dames. Déjeuner par terre dans un sous-bois , poursuite dans ou le long des bois jusqu’au 2/3 du parcours puis en zone découverte : l’étang de Saint-Blaise et sa cité au bord de l’eau, la rivière Essonne étant très proche, avant d’entreprendre une dernière montée afin d’atteindre la gare et de monter dans le train de justesse.
Toujours de la bonne humeur et des dégustations; un double rappel: marcher à gauche de la route et s’attendre régulièrement.
Remontée de la Seine, de Conflans à Chatou
8 volontaires au départ à Auber, n’ont pas hésité à quitter la couette pour des températures fraîches : les flaques d’eau sont recouvertes d’un film de glace, le sol est juste assez chaud pour ne pas rendre trop glissants les dénivelés en première moitié du parcours.
Pêle-mêle, quelques moments du jour :
– le bateau église en béton à Conflans, le ‘Je sers’, en bien meilleur état que nombre de péniches amarrées dans les environs, malgré ses 98 ans ;
– les bords de Seine en vue panoramique depuis les sentiers en surplomb du côté de La Frette, avec la haie ébréchée de peuplier étêtes par la tempête de la semaine dernière,
– le chant de quelques mésanges charbonnières donne une impression de retour du printemps,
– la friche industrielle de Lafarge étale ses débris à Sartrouville, une nouvelle façon pour le cimentier de faire sa publicité ?
– une longue promenade avec à main droite le fleuve, Maisons-Lafitte, Saint-Germain en Laye, Marly, …, à main gauche de multiples résidences d’autant plus huppées qu’on approche du terme du parcours à Croissy et Chatou.
La pause-déjeuner est toujours un moment attendu. Mentions particulières pour le génépi de Régina, la mirabelle de Gérard, les crêpes et leur confiture de Serge.
Au terme de 26 km, nous arrivons à 15h30 à Chatou, à temps pour éviter d’être trempés par l’arrivée de la bruine conforme à la prévision de Météo France.Les balcons de la Marne
14 volontaires ce 6 novembre randonner du côté de Château-Thierry. L’animateur avec un plan B pour pallier au défaut de desserte de la gare de La Ferté annoncé sur www.transilien.com. Précaution inutile, la gare est bien desservie, la SNCF a juste commis une erreur de publication sur internet.
Le comité d’accueil sur la Marne à La Ferté rassemble cygnes, cormorans et héron cendré. Le soleil nous réchauffe dès le départ, intermède chanceux entre les gouttes de la veille et les flocons du lendemain.
L’automne dans ses plus belles couleurs. Les feuilles décorent tout, volettent au vent, recouvrent le sol en un confortable tapis où traîner savate et parfument la forêt. Les plus avertis trouvent notamment des coulemelles.
Pose déjeuner sur un des balcon de la Marne, avec une vue superbe en contrebas.
Fin de parcours parmi les vignes de Nanteuil, où les grappes restantes, inégalement mûries, révèlent les déboires des viticulteurs cette année.
De Dammartin à Meaux
14 personnes présentes ce matin au rendez-vous de la Gare du Nord pour participer à cette balade depuis Dammartin jusqu’à Meaux.
Après un trajet rapide de 20 minutes en TER jusqu’à la gare de Dammartin-Juilly-Saint-Mard, nous débutons notre randonnée en empruntant le GR1 traversant successivement les villages de Montgé-en-Goële, Monthyon et Penchard pour atteindre notre destination finale à Meaux.
Ce fut une journée particulièrement estivale où le soleil s’imposa sur tout le parcours. Nous réussissons toutefois à trouver un peu d’ombre près de l’étang de la Grue où nous nous installons à la mi-journée pour profiter de notre pique-nique…
Notre marche de 21 kilomètres se termina en longeant le Canal de l’Ourcq avant de rejoindre la gare retour.
Forum des Associations le samedi 17 septembre 2016
Les Randonneurs du XIème vous retrouveront le samedi 17 septembre 2016 entre 11h00 et 18h00 à l’occasion du Forum des Associations qui se tiendra à la salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin 75011 – Métro Père Lachaise (lignes 2 & 3) ou Métro Voltaire (ligne 9).
Les bénévoles de notre association vous expliqueront notre mode de fonctionnement et vous préciseront toutes les modalités nécessaires pour adhérer aux Randonneurs du XIème.
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Une balade de 2 heures environ dans le XIème arrondissement et rejoignant le cimetière du Père Lachaise sera organisée à 14h00 au départ du stand des Randonneurs du XIème.
Fontainebleau tout royal
Dix vaillants randonneurs ont défié ce dimanche la météo qui persistait à annoncer un temps de pluie. Rendez-vous à la Gare de Lyon, poncho prêt à sortir au cas où, nous voilà partis en direction de Fontainebleau, à peine 45 minutes en train. Après avoir longé le canal du château, nous grimpons la colline Maintenon. Arrivés en haut, quelques minutes de repos bien méritées sont bienvenues pour déguster gâteau et fruits secs avant d’entamer la traversée de la forêt de Fontainebleau. Nous avons le massif quasiment pour nous, croisons peu de monde compte, certainement à cause du temps maussade annoncé. La nature nous offre un spectacle éblouissant, la bruyère en floraison, la mousse vert fluo, les arbres à l’apogée de leur épanouissement…. Splendide ! Jusqu’à midi, pas une seule goutte, et nous nous arrêtons pour la pause du midi. En apéritif, qi gong au menu, on se relâche, on monte les bras, on secoue les jambes, tout le monde participe joyeusement à la pratique avant de passer à table. Quelques gouttes arrosent le repas, rien de méchant, et nous poursuivons notre chemin jusqu’à Veneux-lès-Sablons où nos chemins se séparent. Une partie repart sur la gare de Lyon, les plus hardis continuent jusqu’à Moret-sur-Loing rendre visite à la cité médiévale et nous étions comblés par la beauté du bourg. Accessoirement aussi par le glacier qui vaut le détour, des parfums aussi délicieux qu’inhabituels comme rose, violette et coquelicot de Nemours (que nous tenterons lors d’une prochaine escapade). Frayeur au retour de la gare de Veneux, prochain train dans 50 minutes alors que le site du Transilien annonçait un passage toutes les 30 minutes, sauf que la communication ne passe pas entre la SNCF et le STIF, le train du réseau Ile de France partait bien dans 10 minutes d’un autre quai ce que la SNCF des régions a oublié d’indiquer sur leur panneaux. Vous me suivez, là ? Bref, nous sommes tous rentrés comblés de notre journée (avec très très peu de pluie) à la gare de Lyon. A la prochaine !
De Dourdan à Rambouillet
4 courageuses et un animateur se retrouvaient ce matin au rendez-vous de la Gare d’Austerlitz pour cette randonnée depuis Dourdan située dans le département de l’Essonne jusqu’à Rambouillet se trouvant dans celui des Yvelines.
Hormis un passage découvert lors de la traversée de la commune de Saint-Arnoult-en-Yvelines, le parcours fut majoritairement ombragé avec notamment la rencontre de différentes essences de bois et des types de sols variés.
Simple randonnée pour les uns, entraînement pour les Chemins de St-Jacques de Compostelle ou préparation pour un futur trek au Kirghizistan pour d’autres, cette balade de 33 kilomètres semblait avoir satisfait l’ensemble des participants en fin de journée.
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Les 25 bosses enfer ou paradis ?
On nous en avait tellement parlé, un enfer pour certains, un paradis pour les autres. Les 25 bosses, 7 de nos randonneurs les ont parcourues. Bravo à tous. Circuit particulièrement difficile (c’est vrai) et physique aussi de 17 km avec un cumul positif de près de 900 mètres. Et bien oui….. c’est fait. Un très bon esprit d’équipe animait ces fortiches d’un jour. Bravo particulièrement à Bernard qui gambadait comme un chamois sur ces rochers. Pas si simple de passer entre eux. Il fallait être mince, ou très astucieux regardez Jean Claude portant son sac sur la tête lors d’un moment difficile du trajet. On voit qu’il a fait le Népal. 25 bosses, 25 belles montées sur divers points de vues magnifiques sur la forêt des trois pignons. Mais des grandes descentes aussi. Des passages où nous nous sommes aidés de nos mains pour monter, de petits sauts aussi et des glissades sur les rochers, mais rien de trop compliqué. Tout le monde s’attendait. L’entraide était de mise. L’on se posait tous comme question sans le dire aux autres, comment sera la prochaine bosse. Plus dure ? Plus facile ?
Les grands, les personnes souples, sont aidés mais avec le soutien du groupe nous avons passé un excellent moment et beaucoup ri de nos prouesses. Une pause repas sur une butte où nous avions une belle vue sur la forêt. C’est là que Michel nous a offert le café, et goutté à quelques morceaux de chocolat. Nous avons repris le chemin d’un bon pas. Nous sommes passés près d’une croix de Lorraine un monument rappelant la dernière guerre, et fait une pause avant de repartir.
Au fur et à mesure les bosses se suivaient et la fatigue s’est faite sentir, je ne me rappelle pas à quelle bosse mais pour moi c’était en début d’après-midi mais tout le monde avançait sans problème. Je n’ai rien dit. J’ai téléphoné à Marie Claude pour qu’elle ne donne quelques conseils, pour un second souffle. Enfin la pluie est venue vers la fin du circuit ajoutant une difficulté supplémentaire. Quelques glissades, mais pas de bobos, seule Regina avait les coudes abîmés suite à une petite chute. Au cours du circuit nous avons rencontré des personnes qui font les 25 bosses en courant.
Le GPS de Jean Claude nous certifiait de nos positions, en nous avons avancé comme un seul homme. Après 6 heures de parcours nous sommes arrivés à notre point de départ. Tous heureux d’avoir terminé ce parcours mythique magnifique et bien balisé. Nous nous sommes applaudis arrivant au parking. Certains d’avoir vécu un beau moment. L’union des randonneurs du XIème avait fait la force, nous avions tous gagné contre les 25 bosses. Le retour vers Paris s’est fait avec une petite fierté. Nous prouvant que l’on était pas trop rouillé.
Montmartre village des artistes
Michel nous a proposé une balade sur la butte Montmartre avec un départ depuis la place Blanche jusqu’aux Abbesses. Le Moulin Rouge attire toujours autant de touristes et aujourd’hui nous sommes envahis par des supporters suédois venus soutenir leur équipe nationale. Nous sommes entrés dans le cimetière de Montmartre qui est l’un des plus grands de la capitale. Une visite aux tombes de Dalida, Emile Zola, Alexandre Dumas fils, Michel Berger, Annie Fratellini a intéressé bon nombre d’entre nous.
Puis par la rue Lepic nous sommes arrivés Place Marcel Aymé, une photo du passe-muraille quelques informations données par Michel et il était l’heure de l’apéritif offert toujours par Michel qui nous avait aussi préparé du café. Il sait comment rendre un randonneur heureux. Le pique-nique pris dans un petit square nous avons continué vers les vignes, la rue St Vincent, le petit cimetière plus intimiste avec la tombe du peinte Utrillo mérite une visite.
Le Lapin Agile cabaret bien connu des chansonniers, nous sommes partis ensuite à l’assaut des rues à touristes qui conduisent à la place du Tertre. Heureusement la visite de l’Eglise Saint Pierre de Montmartre avec son bel orgue, ses vitraux modernes ont été un moment de calme et apprécié. Un tout petit cimetière le troisième à Montmartre très peu connu jouxte l’Eglise. Il n’est ouvert qu’un jour dans l’année le 1er Novembre.
La visite de la basilique du Sacré Cœur est venue ensuite. Que dire, un dôme immense avec le Christ les bras ouverts, une superbe mosaïque. Deux grandes statues équestres de Jeanne d’Arc et Saint Louis à l’extérieur de la basilique regardent vers Paris. Elles représentent la justice et la sainteté.
Nous avons ensuite descendu les marches de la basilique pour nous retrouver aux halles du marché Saint Pierre, même type de construction que les halles Baltard. Enfin, nous avons fini notre belle promenade place des Abbesses. Visite de l’église Saint Jean l’Evangéliste connue aussi comme Notre Dame des briques. Deux beaux anges vous accueillent depuis 1904, dans ce lieu sacré mélange d’art nouveau et d’art byzantin.
Dans un square juste derrière le manège et proche de la superbe entrée du métro Abbesses, dont l’architecte Hector Guillemard avait crée le style se trouve le mur des je t’aime. Sur ce mur est écrit en plus de 300 langues la plus belle des phrases que l’on peut dire.
Merci Michel pour cette visite dans l’un des quartiers le plus aimé de Paris, tant par les parisiens que les touristes.