• Beaugency, une capitale historique…

    11 participants franciliens au départ de la gare d’Austerlitz ainsi que 5 Loir & Chériens et Tourangeaux qui nous rejoindront sur place prendront part à la visite de cette belle cité médiévale située dans la partie du Val de Loire classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco .

    La journée débute pour les marcheurs parisiens par un petit-déjeuner Chez Henri : boisson chaude, viennoiserie, gâteau maison, jus d’orange… contribueront à démarrer la matinée dans les meilleures conditions.

    Notre point de rendez-vous avec les participants locaux se trouve au Château Dunois situé non loin de la Tour de l’Horloge, tour-porche près du carrefour le plus animé où s’effectuent le change des monnaies au Moyen Age, puis les ventes publiques jusqu’au XVIIIe siècle.

    Au château, nous pourrons apprécier la visite commentée de Xavier Lelevé, propriétaire du lieu. Ce superbe logis seigneurial a été successivement la propriété des seigneurs de Beaugency, de la couronne de France puis de la famille d’Orléans au XIème siècle qui en restera d’ailleurs propriétaire jusqu’à la révolution française. Louis XI, François 1er  ou Jeanne d’Arc y séjournèrent.

    Notre guide nous présente la demeure meublée de son principal propriétaire, Jean de Dunois dit le Bâtard d’Orléans et compagnon d’armes de Jeanne d’Arc. La visite nous a conduit depuis l’élégant jardin suspendu à la Cour d’honneur en passant par la salle des Gardes jusqu’à la cuisine puis de la chapelle jusqu’à sa chambre sans oublier l’oratoire et sa fresque murale jusqu’aux superbes combles en coque de bateau renversée…

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    Après un passage par l’Abbatiale Notre Dame située près du Château, nous nous retrouverons pour le déjeuner Chez Henri où une longue table dressée nous attendait. Certains ont pu notamment apprécier le vin de Cheverny, AOC voisine du Loir & Cher.

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    Nous rejoindrons en début d’après-midi l’Office du Tourisme pour profiter de la visite animée par un intervenant Balgentien. Notre parcours débute par la salle d’honneur de l’Hôtel de Ville où nous découvrirons ses 8 tentures brodées du XVIIème siècle puis en sortant du lieu nous apprécierons la description détaillée de la façade, bijou artistique de style renaissance.

    Dans le centre ville, nous passerons devant la maison dite des Templiers, plus ancien édifice civil de Beaugency (XIIe siècle) qui évoque le raffinement des belles demeures bourgeoises en pierre, apparues à l’époque romane.

    La balade se poursuivra par la découverte de l’intérieur du donjon du XIème siècle dite Tour de César. Elle constitue l’un des derniers vestiges de l’architecture militaire romane (XIe siècle). Ce donjon carré, d’environ 36 mètres de hauteur aujourd’hui commandait les défenses de la citadelle et le pont sur la Loire.

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    La météo devenant incertaine à ce moment de la journée, nous marquerons un nouveau temps d’arrêt dans l’Abbaye Notre Dame où nous pourrons pleinement profiter des riches commentaires de notre guide. L’église Notre-Dame qui date de la fin XIe siècle, a été remaniée au XVIIe siècle, après les Guerres de Religion.

    Nous nous dirigerons ensuite en bord de Loire pour comprendre toutes les explications autour du Pont légendaire enjambant la Loire, ouvrage attesté depuis le XIIe siècle, souvent remanié, dont le franchissement donnait lieu à péage. Nous pourrons également apercevoir sur différentes îles sablonneuses de cette vallée de la Loire sauvage une grosse colonie de mouettes rieuses.

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    Nous croiserons plus loin le Couvent des Ursulines dont la construction fut décidée en 1629 à la demande de la communauté catholique de Beaugency puis à proximité la Tour du Diable, vestige de la première enceinte fortifiée de la ville (XI-XIIe siècle).

    Nous continuerons notre visite en passant devant le clocher Saint-Firmin qui est le dernier vestige d’une église romane du XIe siècle, remaniée à la Renaissance et démolie à la Révolution et qui accueille en son sommet le carillon de Beaugency dont les quatre cloches sonnent chaque jour à 8h05, 12h05 et 19h05.

    Sur la place voisine est érigée une statue de Jeanne d’Arc puis plus loin place du Martroi  se trouve l’ancienne église Saint-Etienne, construite pendant la première moitié du XIème siècle ; devenue propriété de la ville et entièrement restaurée, elle sert désormais de galerie d’exposition.

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    Compte tenu de la bruine et du vent glacial qui s’imposaient en cette fin d’après-midi, nous décidons de nous arrêter dans une brasserie voisine pour profiter d’une boisson réconfortante avant de regagner la gare en direction de la capitale après un rapide détour par la Porte de Tavers.

  • samedi 26 mars Versailles: Grand Parc, Canal et Forêt

    rando-26-03-2016 002rando-26-03-2016 003Nous étions 7 à bénéficier de ce temps clément. La surprise a été de constater la longueur de la queue pour visiter le château, dès 9h ( c’était encore plus impressionnant lors de notre passage à 11h). Du fait de l’opération Vigipirate, de nombreuses portes d’entrée au Parc étaient fermées, ce qui nous a valu un complément kilométrique non prévu pour le quitter; auparavant: champs avec moutons,parc, pelouses déjà verdoyantes, tour sur une partie du canal qui accueillait de fins bateaux+ des sportifs pour les entrainements en aviron. Un bonheur inattendu: c’était le début des Grandes Eaux Musicales; dans une allée, nous avons profité gratuitement, de la vue du spectacle aquatique et de la musique baroque.  Une gêne : le bruit incessant du aux petits avions (aérodrome  proche). Poursuite par la forêt, arrêt à un promontoire dominant le château, puis alléchés par la perspective de déjeuner face à un des 3 étangs de la randonnée, nous avons déjeuné tardivement. La proximité avec la route était bruyante à certains moments. Après déjeuner, 2 autres étangs et forêt sauf le dernier kilomètre dans la ville. Quelques dénivelés pour briser la monotonie du plat en forêt. Comme d’habitude: bonne humeur et dégustation de chocolats et biscuits. Dans le train: déjà des projets de randonnées en province.

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  • Avez-vous vu la vallée Javot ?

    Six volontaires ont bravé l’heure matinale, résultant du passage à l’heure d’été cette nuit, pour cette balade pascale et bien leur en a pris.

    La chance a été avec nous tout au long de la journée : des trains directs et sans attente, une météo qui nous a épargné les averses de grêle annoncées, des sites où chacun a trouvé à s’émerveiller de la flore ou de l’architecture, à Machault, un endroit rêvé pour le pique-nique qui s’est présenté à nous pile à l’heure du petit creux, juste ensuite après les échanges de chocolats, biscuits ou autres amabilités un bar ouvert où nous avons apprécié un café avec un tenancier disert qui nous a fait l’article sur ses menus faits maison et sur la porcelaine qu’il utilise.

    Voir par exemple le lien http://revol-porcelaine.fr/collection/collections-froisses/ (communiqué pour le seul intérêt de leur collection, sans que le tenancier ou le rédacteur du présent article n’aient été rémunérés pour cette publicité)
    Bref, une journée à l’issue de laquelle chacun est rentré chez soi avec la banane !
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  • Au fil du canal Saint-Martin au chômage

    Texte de Monique

    Après un peu de confusion sur le lieu de rendez-vous de la balade nous étions une dizaine à nous retrouver devant la Rotonde de la Villette Place de la Bataille de Stalingrad près du métro Jaurès. Malheureusement le soleil ne nous a pas rejoints.

    Depuis le 4 janvier, le canal Saint-Martin est au « chômage » (terme employé quand il est vidé) pour permettre au service des canaux de réaliser les travaux d’entretien de la célèbre artère fluviale parisienne. L’évènement étant assez exceptionnel une visite s’imposait. En effet, les derniers travaux datent de 2001 sur les bassins Louis-Blanc, des Combats et des Récollets).

    A l’aide d’une carte des Canaux de Paris, nous repérons l’ensemble du réseau des canaux parisiens. Il s’agit d’un cas unique en France, la ville de Paris est propriétaire et entretient un réseau fluvial de 130 km de voies navigables qui traversent 5 départements (Paris, Seine-Saint-Denis, Seine et Marne, Oise et Aisne). C’est une loi de Napoléon Bonaparte de 1802 qui l’a initié pour faire face à la pénurie d’eau potable et améliorer l’arrivée des marchandises dans la capitale.

    Depuis 1825, le canal Sain-Martin relie le bassin de la Villette à la Seine soit une longueur de 4,5 km. Il connaît des transformations en 1862 lors des grands chantiers entrepris par le préfet Haussman pour créer l’actuel boulevard Voltaire et le boulevard Richard Lenoir : le canal est recouvert au moyen d’une voûte entre Bastille et l’avenue de la République. Il a sa configuration actuelle depuis 1906 avec la construction de la voûte du Temple et la création du boulevard Jules-Ferry. Il comporte 4 écluses doubles en amont du port de l’Arsenal et 1 en aval pour franchir les 25 m de dénivelé.

    Pour permettre la construction des lignes 3 et 5 du métro, le canal a été mis au chômage pour la première fois en 1903.

    En 1968, André Malraux alors préfet de Paris a définitivement fait abandonner un projet de construction d’autoroute nord-sud initié par le conseil de Paris en lieu et place du canal.

    Depuis 1993 le canal Saint-Martin est inscrit au titre des monuments historiques

    Le chantier que nous allons voir fait suite à 1ère phase de réfection du canal de la 9ème écluse reliant la bassin de l’arsenal à la Seine.

    Cette 2ème phase de réfection de la 1ère  (bassin de la Villette) à la 8ème écluse (au niveau de la rue du Faubourg du Temple) doit se dérouler jusqu’au 4 avril 2016

    Du haut de la passerelle de la 1ère écluse nous découvrons le canal vide. Le spectacle est surprenant. A l’aide de photos, nous allons imaginer les étapes de ce gros chantier dont le coût s’élève à 9,5 millions d’euros.

    Le 4 janvier un premier barrage étanche en amont de l’écluse de la Villette est installé. L’eau en s’écoulant sous la voûte du Temple et jusqu’à la Seine a naturellement entraîné la plus grande partie des poissons. Un second barrage étanche   entre l’écluse du Temple et la voûte du Temple.

    La pêche de sauvegarde qui s’est déroulée entre le 5 et 7 janvier a permis de récupérer les derniers poissons restés coincés. Etourdis par une pêche électrique de faible intensité les poissons sont extraits des quelques centimètres d’eau restants, triés, auscultés, mesurés et pesés, placés provisoirement dans des bacs d’eau douce, avant d’être relâchés dans le bassin de la Villette. Environ 17 espèces de poissons sont recensées parmi 1,5 tonne.récupérée

    Sans eau, avec les boues et les vases, encombré de toutes sortes d’objets insolites on imagine le spectacle offert par le canal vidé !

    A partir du 8 janvier le dévasage et l’évacuation des déchets récupérés ont pu commencer

    Les véhicules immatriculés (scooters principalement) sont mis à disposition de la Préfecture de Police, les Vélib’ sont aussi mis à part pour une récupération par JC Decaux.

    Le reste (vase, déchets variés, vélos, coffres forts vides et malheureusement bijoux) partira d’un seul tenant vers un site de valorisation.

    On imagine le canal et ses abords encombrés d’engins, pelleteuses, grues, camions pour ramasser les boues et les évacuer sur des sites où elles seront analysées puis traitées ou recyclées.

    Sur les passerelles des écluses des Morts, des Récollets et du Temple nous contemplons le chantier à nu sur lequel travaillent quotidiennement (sauf week-end) 50 ouvriers. Les parois du canal sont propres, on peut deviner les réparations récentes : des échelles, des escaliers neufs etc. Les énormes portes d’écluses sont ouvertes et les vantelles ne sont pas encore repositionnées. Les travaux en cours devraient se poursuivrent jusqu’au 31 mars date à laquelle la remise en eau progressive du canal devrait commencer pour se terminer le 4 avril.

    Pour se réchauffer de cette balade à tous vents et dans le froid nous faisons un tour au Comptoir Général caché dans le fonds de la cour du 80 quai de Jemmapes, lieu accueillant meublé d’objets insolites qui mérite le détour avant de nous séparer.

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  • Marchons le long de la Marne

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    Sur le programme la destination était mystère, et le choix du kilométrage aussi. 10, 20 ou plus. Une poignée de curieux était au randez vous sur le quai de la station Faidherbe Chaligny. Une randonnée le long de la Marne tenue secrète pour tenir en haleine le randonneur.. Nous sommes 12 à vouloir faire cette sortie depuis Maison Alfort jusqu’au château de Vincennes. Entre belles villas et boucles de la Marne.

    Par une belle journée fraîche, nous voici partis le long des rives de la Marne. Passage près des iles. Celles de Charentonneau, des Corbeaux, des  Saints Pères. La traversée à Créteil du quartier du chapitre. Saint Maur et une belle pause déjeuner dans un joli parc où enfants et parents du quartier viennent se détendre.

    Nous avons continué ensuite vers le parc du Tremblay avec son golf et ses terrains de sports. Un poumon de verdure pour Champigny. Nous poursuivons nos kilomètres en revenant vers Nogent sur Marne. Un passage à la guinguette du martin pêcheur puis une belle allée nous entraîne vers le pavillon Baltard.

    La rentrée vers le bois de Vincennes se fera par le jardin tropical, le lac des minimes, par des sentiers sympathiques nous arrivons au parc floral et enfin le Château de Vincennes. 25 kilomètres sous un beau soleil qui annonce le printemps.

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  • Les abattoirs de Vaugirard

    FILE0007FILE0045FILE0029FILE0058FILE0057FILE0047FILE0001    Aujourd’hui Michel nous amène vers les anciens abattoirs de Vaugirard dans le 15ème arrondissement. Bœufs, vaches et chevaux terminaient leurs vies ici. Ouverts à partir de 1896. Ils fermèrent leurs portes en 1978. Seuls vestiges de ce passé, une porte monumentale avec une tête de cheval. A l’entrée du parc deux statues de taureaux.  Le beffroi du marché à la criée et la halle aux chevaux.  L’abattoir a fait place au magnifique parc Georges Brassens.

    Durant la visite du parc. Nous avons pu voir qu’il y avait des vignes à Vaugirard, ainsi que des rûches. La ligne de chemin de fer de ceinture passe à proximité du parc et depuis la gare de Vaugirard les animaux arrivaient à l’abattoir.

    Michel a le secret des rues pittoresques de la capitale et nous a conduits rue Santos Dumont, au 42 vivait le chanteur Georges Brassens. Dans le prolongement de la rue se trouve le passage Santos Dumont. Lieu calme, difficile de se croire à Paris.

    Pour terminer la visite du quartier, nous sommes passés à la « Rûche » une cité d’artistes comptant une soixantaine de logements. Cité fondée par le sculpteur Alfred Boucher en 1902, dans le but d’aider des jeunes artistes sans ressources.

    Merci Michel pour cette visite intéressante dans un quartier très calme où rarement nos pas nous mènent.FILE0037FILE0022FILE0021FILE0011FILE0008

     

  • Speedy rando

    FILE0001FILE0002FILE0003FILE0004FILE0005Une première chez le s randonneurs du XIème. Une speedy rando sous un climat nordique…. Zéro degré, neige et pluie mêlées. Tels étaient les ingrédients pour une bonne marche rapide à Vincennes .

    Nous étions peu nombreux, pour cette première, munis de longs bâtons, Annie et Françoise étaient au rendez-vous.  Début d’une initiation et explication sur cette variante de la randonnée.  Nous avons commencé par une série de mouvements  et de rotations pour chauffer les muscles et articulations. On ne démarre jamais à froid.  Après le musée de l’Immigration nous avons poursuivi par  le tour du lac Daumesnil. Ensuite nous avons pris divers sentiers et  chemins qui traversaient le bois de Vincennes jusqu’au Château et au Parc Floral.

    A une bonne allure très  rapidement nous avons eu chaud. Les deux heures de marche je ne les ai pas vu passées. La neige et la pluie ne nous ont pas gênés. Nous avons bien brulé des calories, mais nous les avons récupérées aussitôt car Françoise et Annie en bonnes participantes ont offert des viennoiseries et un bon café. Il nous fallait bien çà pour récupérer. Merci à elles pour ce partage. Voilà ce que vous avez manqué…. Mais il y aura d’autres speedy randos dans les mois à venir.

  • De Lardy à Saint-Chéron

    15 volontaires ce matin au rendez-vous à la gare d’Austerlitz pour cette balade de 20 kilomètres de Lardy à Saint-Chéron dans le département de l’Essonne.

    La Gare de Paris-Austerlitz située en bord de Seine dans le quartier de la Salpêtrière dans le XIIIème arrondissement et anciennement appelée Gare d’Orléans est une autre des six gares terminus SNCF à Paris.

    Elle se trouve à la tête des lignes classiques desservant notamment Bordeaux-Saint-Jean, Limoges-Bénédictins et Toulouse-Matabiau.  Depuis la mise en service de la LGV Atlantique, cette gare a perdu la plus grande partie de son trafic Grandes lignes avec la  Touraine et le grand Sud-Ouest français.

    Nous débutons notre marche en empruntant le GR1 que nous suivrons tout au long de notre parcours. Nous traverserons successivement les villages de Torfou, longerons Boissy-sous-St-Yon avant d’atteindre Saint-Sulpice-de-Favières où l’on a pu découvrir sa majestueuse église paroissiale catholique romaine. Chaque randonneur a été interpellé par la disproportion entre la taille du village et la splendeur et les dimensions de l’église.  Elle s’explique au XIIIème siècle par sa vocation d’église de pèlerinage, l’un des plus importants du diocèse de Paris.

    Nous marquerons un arrêt sur l’esplanade face à l’entrée de l’église où les petits murets agrémenteront notre pause pique-nique du midi. Puis nous reprendrons notre randonnée en direction de Saint-Yon en croisant le GR655 et sa coquille, symbole justifiant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, puis en passant près de Breuillet avant de rejoindre la gare de retour depuis Saint-Chéron.

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  • Basse vallée de la Bièvre 2ème partie

    FILE0066P1030531FILE0123FILE0112FILE0114FILE0086FILE0076FILE0075Nous voici aujourd’hui partis de Massy jusqu’au Pont d’Austerlitz à suivre la Bièvre dans sa 2ème partie, la plus urbanisée. La Bièvre est en souterrain, seuls quelques aménagements vers Massy, Antony,  Fresnes et L’Haÿ-les-Roses permettent de voir cette rivière à plusieurs endroits.

    Tout d’abord nous suivons la Bièvre de très près. A Antony nous passons  devant le bassin de retenue, l’étang du soleil, dans le beau Parc Heller nous nous arrêtons devant le Château Saran et l’ancien moulin avec sa jolie roue. Puis Fresnes, la peupleraie et ses grandes pelouses, nous sommes ensuite en vue de la prison mais la contournons…. Entrons ensuite à l’Haÿ, nous marchons le long de la rivière qui est en cours d’aménagement. Dans quelques temps une belle promenade le long de rive sera possible. La pause déjeuner s’est faite dans le parc de la Roseraie. D’ici nous avons une belle vue vers Paris.

    Nous continuons vers Cachan avec ses trois aqueducs. Suivons l’aqueduc gallo-romain, puis le Médicis et de la Vanne, qui s’appuie sur les piles du Médicis.

    Traversons Gentilly et arrivons à Paris. La marche dans le 13ème, 5ème se fera en suivant des rues pittoresques de ces quartiers. Toujours en suivant le tracé de la Bièvre avec son lit mort ou vif. Des plaques sont posées sur les trottoirs pour indiquer sur quel bras nous nous trouvons. Michel donne des explications sur le cours sinueux de cette rivière très parisienne.

    La randonnée s’est terminée sur les lieux où la Bièvre se jette dans la Seine. Fini les 36 kms depuis sa source. Mais quel beau parcours.P1030533FILE0090P1030531P1030536

  • Eaux et vins à Passy

     

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    De l’eau nous en voulions et bien nous en avons eu. Sous une pluie battante, avec nos parapluies et capes de pluie un petit nombre d’acharnés de balades urbaines par tout temps était au rendez-vous fixé par  Michel. A la sortie du métro rue de la Pompe bien sûr.

    Peut on mettre de l’eau dans son vin à Passy ? En tout cas, si l’on ne peut plus prendre les eaux ou participer aux vendanges dans cet ancien village, on peut se désaltérer à la fontaine du square Lamartine. Le retour aux sources. Michel ne nous a pas mentis, il nous a amenés d’abord vers ce petit jardin où une statue d’Alphonse Lamartine nous accueille à l’entrée. Cette statue s’explique par le fait que ce grand poète résida et mourut dans le quartier Avenue Henri Martin.

    Arrivés face à la fontaine, Michel nous explique que cette source est alimentée par un puits artésien, eau puisée à 600 mètres de profondeur. Cette eau est très pure et les habitants du quartier viennent remplir leurs bouteilles. Nous avons fait de même.

    Nous avons continué dans les rues de Passy. Village rattaché à Paris vers 1860; rues Scheffer, Pétrarque, le cimetière de Passy, sommes passés à proximité  du Trocadéro et descendu la rue Benjamin  Franklin. Michel connaissant bien la capitale, il a le secret des petits passages pittoresques et étroits. Nous voilà maintenant dans le passage des eaux. Au bout de ce passage des eaux et bien l’on parle de vin car nous voici devant l’entrée du Musée du Vin. Passy était connu pour son vin, aujourd’hui seule la rue des vignes rappelle un vignoble fameux qui rivalisait au XVIIIème siècle avec celui de Suresnes. Le vignoble descendait depuis le haut de Passy jusqu’à la Seine.

    Après avoir traversé le grand jardin de Passy nous avons atteint l’immense grille ouvrant sur un grand parc. Aujourd’hui la Turquie y a sa représentation diplomatique. Par la petite rue Berton nous sommes arrivés devant la maison de Balzac. D’ici nous avons une belle vue sur la Tour Eiffel.

    Rue Raynouard, rue de Boulainvillers, la Maison de Radio France et ensuite la statue de la Liberté offerte par les français de New York nous avait allumés sa torche. Nous étions sur l’ile appellée Allée des cygnes.  A l’autre bout le pont de Bir Hakeim avec ses arches. De nombreux mariés viennent se prendre en photo. Aujourd’hui c’était mariage pluvieux, mariage heureux.

    Pour terminer cette visite de Passy Michel nous a conduits sur les lieux du vélodrome d’hiver connu plus populairement comme le Vel’ d’Hiv, haut lieu de compétitions cyclistes avec la fameuse course des six jours de Paris. Edith Piaf, Yvette Horner y furent nommées Reines des six jours. Ce lieu a connu des moments heureux et aussi une page sombre de la capitale y a été inscrite. Une stèle rappelle à nos mémoires qu’en Juillet 1942 près de 13000 juifs,  hommes, femmes et enfants ont été victimes de la rafle du Vél d’Hiv avant leur déportation vers le camp d’Auschwitz-Birkenau.