Le beau temps annoncé a dû encourager beaucoup à aller fouler les sentiers d’Ile de France ! Nous étions 20 dont (4 personnes en randonnée d’essai et plusieurs nouveaux adhérents) à partir de la gare Montparnasse pour Versailles Chantiers où 3 personnes nous attendaient.
Le soleil également était au rendez-vous !
En sortant de la gare nous rejoignons la maison forestière du Bois Saint-Martin et, quittant le goudron, nous partons sur le sentier en empruntant un escalier. Prenant le temps de glaner quelques cèpes et châtaignes à travers le bois du Cerf Volant puis le bois de la Couronne nous atteignons l’étang de la Geneste. Là, nous suivons la vallée de la Bièvre à travers les prés et les jardins potagers.
A proximité du musée de la toile de Jouy, dans une belle prairie ensoleillée, nous faisons la pause déjeuner qui se termine par le café sorti des bouteilles thermo. Helena nous montre la photo de sa dernière sortie avec les Randonneurs du XI il y a 10 ans. La voici revenue !
L’après-midi commence par « le moment culturel ». Après une petite présentation historique de Christophe-Philippe Oberkampf (créateur de la toile de Jouy) dont le bicentenaire de la mort (4 octobre 1815) est commémoré ce jour dans la ville, nous sommes 21 à choisir de visiter l’exposition « Les Toiles de Jouy : une aventure humaine, industrielle et artistique ».
Pour ne pas concurrencer les soieries françaises et l’afflux des capitaux vers l’étranger l’impression ou l’import de toiles imprimées est interdit en France jusqu’en 1759. Dès l’abolition de cette interdiction, Oberkampf, jeune réfugié austro-hongrois crée une manufacture à Jouy-en-Josas. Il choisit ce lieu pour la pureté des eaux de la Bièvre. La première toile est imprimée le 1er mai 1760 à partir de blocs de bois gravé puis suivant les évolutions techniques à partir de plaques de cuivre gravées fixées sur des tambours cylindres. L’activité est florissante et Louis XVI accorde le titre de manufacture royale. En 1790 c’est la seconde entreprise de France après Saint-Gobain avec 2 000 salariés. Après le décès d’Oberkampf en 1815 et la baisse de l’activité due à la concurrence, les héritiers devront fermer l’usine en 1843.
Le moment historique se termine pendant la traversée de la ville avec arrêts aux lieux qui témoignent de ce passé glorieux.
Le ciel s’étant couvert pendant notre visite, nous continuons notre circuit d’un bon pas vers le château et la Chapelle du moulin de Vauboyen. Longeant la voie ferrée nous apercevons le château des Roches devenu « La maison littéraire de Victor Hugo » et terminons notre parcours à la gare de Bièvres. Les navettes de bus nous emmènent vers Versailles Chantiers ou Massy pour reprendre le RER d’où nous repartons avec nos cueillettes automnales.
Oui, nous avons passé une excellente journée ! un « grand » groupe, mais bien homogène. Et quel superbe parcours…
Super balade, tous les ingrédients réunis, bonne compagnie, soleil au r.d.v., des châtaignes et une visite intéressante, merci au guide qui nous à raconté l’histoire d’Oberkampf passionnément. Petit aparté. Je m’appelle Helena. Je suis revenue dans le groupe après l’avoir déjà testé il y à 10 ans, duquel j’ai gardé des très bon souvenirs.